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Londres,
Novembre, 1993
Je me promenais dans Gloucester
Terrace (une rue en "Terrace" c'est à dire où toutes
les maisons se touchent) l'autre jour, et la journée finissait.
Il avait fait un soleil éclatant toute la journée, ce qui
rendait le ciel nocturne presque irréel. A la manière de
ces tableaux de Magritte ou du café d'Arles de Van Gogh. Le ciel
était en effet à la fois bleu et noir, comme s'il avait
été dessiné. La réalité dépassait
la fiction.
En marchant le long de ces "terraces",
longues processions de maisons identiques, avec les même "bow-windows"
dont la peinture blanche était presque rendue phosphorescente et
où les fenêtres semblaient si jaunes, j'avais l'impression
de me mouvoir dans un décor de dessin animé.
Note : Prononciation approxiamtive
"Glosteuh Terriss"
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